forever the bad ones tu ne connaissais eojin que de vue initialement, tout comme toi, il était étudiant en médecine, et vu que toutes tes amies de la fac avaient un crush sur lui, ton regard s'était naturellement posé sur lui, par curiosité, mais toi ayeon, tu t'en étais rapidement désintéressée, il était beau certes tu te mentirais à toi-même en disant le contraire, mas il avait l'allure du garçon parfait, un peu trop fils à papa à ton goût, trop propre sur lui, le genre de garçon qui t'attirait absolument pas. tes copines ne comprenaient absolument pas et ne cessaient de te dire à quel point t'étais vraiment pas normale, ça te faisait discrètement rire. puis, ta vision d'eojin changea du tout au tout cette soirée-là.
c'était il y a une semaine, un samedi soir qui avait débuté comme tous les autres. tu t'étais rendue à un bar à gangnam pour travailler jusqu'à pas d'heures, tu n'aimais absolument pas l'endroit, ni le type de clientèle qui s'y trouvait, l'ambiance là-bas te mettait toujours très mal à l'aise, mais c'était ton job, c'était bien payé, alors tu te forçais, tu devais danser là-bas pour empocher cet argent qui t'étais si indispensable. t'aimais danser par dessus tout, donc quand tu commençais à bouger ton corps, tu faisais comme si les regards libidinaux posés sur toi n'étaient pas là, c'était plus facile ainsi.
la nuit avait filée à toute allure à ton soulagement, ta montre affichait désormais quatre heures du matin, les derniers clients venaient de quitter le bar, et toi et le reste du personnel avaient enfin terminé de travailler. quand soudainement, un groupe d'hommes cagoulés et armés entrèrent dans la boite criant 'mettez les mains sur vos têtes, que quelqu'un donne tout l'argent qu'on peut trouver ici !', la panique avait en un instant enserrée ton cœur, certains balles commençaient à fuser à droite à gauche, tu t'étais cachée instinctivement sous la table plus proche avec une autre collègue et tremblais de tout ton être. le reste des employés étaient assis au sol mains sur la tête, la peur était à son paroxysme. du coin de l’œil, tu vis un des patrons du bar s'approcher d'abord d'un air sérieux du groupe cagoulés, avant que tu ne le vis quelques secondes après, serrer la main d'un, et rire bruyamment avec lui et le reste des hommes en noir. tu ne comprenais pas ce qu'il se passait, tes collègues avaient l'air aussi déconcerté que toi, le patron indiqua que tout le monde pouvait se calmer, et retirer les mains de leur tête, que 'aucun mal ne sera fait à quiconque à moins que l'un d'entre-vous raconte à quelqu'un ce qu'il vient de se passer', cette scène n'était apparemment qu'une plaisanterie orchestrée d'après ce qu'on vous racontait, mais après la menace nette et claire qu'on venait de vous faire, personne n'était rassuré. et quand le groupe d'hommes retirèrent leur cagoule et veste, tu compris, tu compris à la vue de leurs nombreuses armes et tatouages qu'ils étaient tout sauf des blagueurs, mais bel et bien des hommes dangereux. tu les vis commencer à s'asseoir aux tables du bar et discuter comme si de rien était, le patron ordonna aux employés de leur ramener à boire et qu'ils pourraient partir après. et même si t'étais danseuse, il était sûr que t'étais également concernée par cet ordre. donc tu fis comme les autres, en te mordant les lèvres d'inquiétude, tu pris quelques bières dans tes bras et les apporta à l'une des tables. tu faisais tout pour éviter leurs regards, tu ne voulais rien qu'il t'arrive de mal. puis une voix familière t’interpella, t'étais certaine de l'avoir déjà entendu quelque part. tu détestas à ce moment-là ta stupide curiosité qui te poussa à regarder le plus discrètement possible la personne détentrice de cette voix avant de reconnaître... eojin. son prénom t'était sorti d'entre tes lèvres sans t'en rendre compte, t'étais tellement surprise de le voir parmi ces hommes que t'avais pas pu retenir... puis tu compris la gourde que tu venais de faire quand il se tourna vers toi. on se connait ? t'avais envie de t'enfuir en courant à cet instant-là, y avait vraiment que toi pour te foutre dans une situation pareille. si de base eojin avait juste l'air intrigué, il devint menaçant quand il vit que tu répondais pas. je crois t'avoir posé une question, non? tu me connais oui ou non. c'était évidemment une question piège, comment tu pouvais répondre non alors que tu connaissais son prénom. tu le voyais en train de commencer à sérieusement s'énerver, mais avant qu'il puisse continuer, il fut couper par l'annonce du patron du bar. 'les employés peuvent maintenant partir' ; sauvez par le gong comme on dit. tu n'attendis pas et fila presque en courant jusqu'à la salle des employés. d'ici t'attrapas en un temps record tes affaires, et sortis par la porte de derrière, te disant que tu ne croiserais pas eojin en passant par-là. mais tu n'eus même pas le temps de faire dix pas, que tu sentis quelqu'un t'attraper par le poignet et te plaquer contre le mur de l'établissement... pour voir la tête d'eojin juste au dessus de la tienne. pourquoi t'étais malchanceuse comme ça ? les battements dans ta poitrine étaient incontrôlables, il avait ses deux bras plaqués autour de ta tête, tu pouvais presque plus respirer tellement t'étais effrayée. est-ce t'allais mourir ici, est-ce qu'il allait te tuer avec le flingue qu'il avait clairement dans sa poche, est-ce qu'on allait retrouver ton corps dans une ruelle sombre et étroite?, t'avais peur de rien en général mais là tu craignais sérieusement pour ta vie, t'avais pas envie de mourir, alors que tu restais calme et ne bougeait pas -puis c'est pas comme si t'avais les moyens de faire le contraire de toute façon. t'avais l'impression que le temps passait au ralenti, tu sentais la respiration d'eojin au dessus de toi, tu t'attendais au pire. qu'est-ce qu'il allait faire ? ton cœur rata un battement quand tu sentis sa main caresser ton visage, mais qu'est-ce qu'il faisait ? il s’abaissa légèrement de façon à ce que son visage soit face au tien, et pouvoir croiser ton regard. c'était étrange, tu pouvais lire dans l'expression de ses yeux qu'il était amusé. rassure-toi, je ne vais pas te tuer, et  tu te permis de te détendre juste un peu avant qu'il ne continue, du moins pas ce soir. c'était supposé te rassurer ça? t'avais juste envie de pleurer comme une enfant tellement t'avais la frousse. tu pouvais pas empêcher les tremblements de prendre possession de ton corps et eojin le remarqua. puis, il fit le dernier geste geste auquel tu t'attendais... il posa ses lèvres sur les tiennes. si cela avait pour but d'arrêter tes tremblements, c'était réussi, t'étais complètement paralysée maintenant. il chuchota sur le bout de ta bouche, on se reverra, ne raconte rien surtout, avant de s'échapper dans la nuit et que sa silhouette disparaisse totalement de ta vue. t'étais tellement choquée de ce qu'il venait de se produire que te laissas glisser au sol. t'essayas de faire un récapitulatif dans ta tête: bar qui se fait braquer, non c'était une juste plaisanterie, ton patron traîne dans des trucs pas nets, eojin le garçon parfait fait partie en réalité d'une sorte de gang -tu sais pas trop, tu voulais vite rentrer chez toi et tout oublier, puis eojin t'a rattrapé et menacé de te tuer une prochaine gois, puis... il t'a embrassé. dans quelle merde tu venais de te fourrer?


situation maintenant: ayeon n'est pas allée à l'université de la semaine, elle a prétendu qu'elle était malade mais en vérité elle n'est pas venue pour ne pas croiser eojin, eojin de son côté ne sait pas qu'ayeon est à l'université, ayeon va devoir évidemment retournée à l'université d'ici peu et bien évidemment, ils vont se revoir héhé )